Noureddine Amir : de la télé à la réalité

Le principe de cette émission est très sympa, puisqu’il met en avant, devant un jury, des jeunes artisans dans deux filières  : la décoration et l’architecture. La vannerie, le cuir, le tapis, le bois, le métal, la poterie et la céramique pour la Déco. Et pour la filière architecture, l’art du zellige, le stuc et l’art du bois. Il s’agit de la troisième saison pour cette émission qui a retenu une quarantaine de candidats venus de 23 villes du Maroc, dont Marrakech bien sûr, avec, à la clé, une finale au cours de laquelle sont désignés les gagnants des dix catégories, et la Grande Finale, qui couronne le meilleur lauréat apprenti artisan, toutes catégories confondues. Pendant toute la durée de la compétition, les candidats sont réunis dans un riad à Marrakech où ils vivent et travaillent pendant 7 semaines de compétition, devant des millions de téléspectateurs.

Ils sont coachés par des mâalems et des designers, dont Noureddine Amir, qui a la mission de coacher quatre artisanes pour le tissage des tapis  : “C’est une super expérience, nous raconte t-il, parce que ces femmes, qui le plus souvent viennent de la montagne, ont des idées extraordinaires et peu de moyens. Je leur montre de nouvelles techniques de tissage, ou comment mélanger les matières et les couleurs par exemple, mais ce sont surtout elles qui m’apprennent tellement de choses, car j’avoue ne pas connaitre grand-chose à la fabrication des tapis.”  Voilà qui devrait inspirer Noureddine pour sa prochaine collection, car parmi les ingrédients qui font sa force et son talent, on le sait bien, ce sont l’inattendu et l’audace. Personne ne s’étonnerait de voir quelques morceaux de tapis sur le dos de ses mannequins en mars prochain…

M.R.