Dans l’atelier de Yasmina Alaoui

L’Art à l’état pur

Il faut s’enfoncer dans la palmeraie. Un temps utile pour laisser derrière soi le tumulte citadin. Ici, c’est grands espaces et calme plat. Dans l’atelier de Yasmina Alaoui, on est en fait chez elle. En famille même puisqu’elle partage sa vie et son atelier depuis presque 20 ans avec le photographe de talent, Marco Guerra. Entre ses sculptures à elle et ses images à lui, leur maison est forcément belle.

C’est là qu’elle travaille actuellement ses “Finger casts”, des monochromes en grand-format où elle dépose, un à un, ses centaines de moules en plâtre en forme de doigt. Comme une armée de soldats immaculés serrés les uns contre les autres. La matière est son élément. Le sable, les pierres, les minéraux, le sel mélangés à la peinture, sculptés et saupoudrés de pigments. Ça et là, un objet, un relief jusqu’à des os de dromadaire qu’elle trouve à ses pieds dans la palmeraie. Et tout devient paysage lunaire, comme contemplé de haut. Des oeuvres qui ont et donnent de la hauteur. Et ce ne sont là que quelques unes des merveilles, qui vont bientôt s’envoler un peu partout dans le monde.

L’intégralité de l’article consacré à Yasmina Alaoui est à découvrir dans la prochaine Tribune #63.

www.yasminaalaoui.com
www.marcoguerraphotography.com