Galerie Horizon Amarech, Dassault et Valadié ouvrent le bal

Véritable antre d’éditions limitées et de pièces uniques de décoration signées de créateurs, artistes et artisans, le showroom Horizon Lifestyle s’offre aujourd’hui sa propre galerie d’art. Pour sa première exposition “Africa Reverso”, les murs sont laissés à trois artistes inspirés. Nawal Amarech, Olivier Dassault et Jean-Baptiste Valadié prennent ainsi possession des lieux en ce mois de février. Une commande spécialement passée pour l’ouverture de la galerie. Si Dassault, fidèle à son Minolta XD7 et à la surimpression à la prise de vue, affirme son propre langage photographique, Valadié imagine une nouvelle collection de collages et de sculptures, qui pourraient bien inspirer une nouvelle génération d’amateurs d’art.

Mais place aux femmes ! Dans ce trio, Nawal Amarech s’impose comme une figure nouvelle de la photographie. Casaouia de naissance, elle aiguise sa formation artistique à Paris. Du Cours Florent à l’école du Musée du Louvre, elle se nourrit d’art sous toutes ses formes. “Je me cherchais”, avoue-t-elle. Et puis, la photographie s’est imposée comme une évidence. Après avoir tout appris de l’art du tirage argentique et de la chambre noire, elle aiguise son regard et nous offre un point de vue sensuel sur le monde. “Je travaille la photographie comme on travaille au cinéma, avec des décors et en studio. Et sans aucune retouche” explique Nawal. Pour Arica Reverso, elle n’a eu qu’un maître mot : liberté, “puisque c’est en rapport avec ce continent, qui en manque tant”. Sa série Africa Humana, dont les seuls modèles sont des hommes ou des masques, se construit comme des tableaux anciens, entre jeux d’ombres, de lumières et de nus.

Quand ses œuvres intègrent d’importantes collections privées en Afrique, en Italie et au Qatar, Nawal prépare ses grands rendez-vous de l’année. “Tous les jours, c’est un vrai marathon”, dit-elle avec énergie.Une galerie à Paris l’attend en avril, avant le Festival international de la photographie à Arles cet été, puis la biennale arabe de la photo à l’IMA, pour enfin s’envoler et exposer à Los Angeles. Une année chargée et pleine de promesses pour cette artiste, qui ne peut pourtant pas s’empêcher d’espérer “toujours plus de nouvelles bonnes surprises”. Une évidence.

Ouvert du lundi au samedi, de 10h00-19h00.
44, rue tarik ibn ziad (entrée nord du Carré Eden)